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Il n’est pas rare que l’anxiété trouve son origine dans certains des traumatismes vécus dans l’enfance…

Y a-t-il période plus sensible dans la vie d’un être que celle au cours de laquelle nous apprenons ce qu’est l’existence auprès de nos parents ou de nos éducateurs ?

Et mon propos n’est pas de jeter l’opprobre, de culpabiliser ou d’accuser les parents. Je suis le fils de mes parents mais aussi le parent de mes trois enfants.

Je sais désormais qu’il n’y a pas de parent parfait et que j’ai moi aussi commis des erreurs… malgré toute ma bonne volonté de ne pas reproduire les situations souffrantes que j’ai traversé.

J’ai ma part de responsabilité dans certaines des souffrances actuelles de mes enfants et je ne m’en dédouane pas.

Ceci dit, j’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle. Je n’ai manqué de rien du point de vue matériel mais les scènes de ménage, les cris et les humiliations verbales faisaient partie du quotidien…

40 ans plus tard, ma relation avec mon parent, toujours en vie, est aujourd’hui apaisée. J’ai entrepris un long travail de distanciation d’une relation toxique, puis de pardon et, enfin, de reconstruction d’une relation différente…

Malgré cela, je suis conscient qu’il me reste des séquelles, des espaces fragilisés par certains traumatismes.

Au fil des années, certains comportements tracent des sillons de souffrance dans la vie enfantine. Et ces chemins souffrants ressurgissent de toutes sortes de manière au cours de la vie adulte.

L’anxiété est une de ces résurgences.

Certains parents n’ont aucune conscience de ces comportements toxiques. D’autres en sont conscients mais les reproduisent malgré tout parce qu’ils ne savent pas comment faire différemment et que c’est « comme ça qu’ils ont eux aussi été éduqués ».

D’autres encore en sont conscients et tout en cherchant à ne pas les reproduire, ils en créent de nouveaux qui ne sont pas moins toxiques…

Parmi ces comportements on peut trouver :

  • la violence physique ou verbale,
  • la critique négative,
  • les jugements « tu n’es pas assez ceci ou cela »,
  • la moquerie et l’humiliation,
  • l’absence de reconnaissance des réussites et l’emphase mise sur les échecs,
  • la comparaison dépréciative avec les autres enfants,
  • l’absence de signes physiques d’affection,
  • l’absence de verbalisation de l’amour parental,
  • le refus ou l’incapacité d’écouter,
  • la préférence donnée à tel enfant de la fratrie,
  • etc.

Une fois de plus, la liste n’est malheureusement pas exhaustive…

Mais tous ces comportements parentaux peuvent laisser de profondes séquelles et entraîner des peurs inconscientes à l’âge adulte, de l’anxiété sociale et des souffrances mentales.

Si tu es à cet endroit aujourd’hui dans ta vie actuelle, j’aimerai te rappeler que tu étais enfant… Tu étais fragile et tu n’es pas coupable des comportements toxiques de tes parents ou de tes éducateurs.

Si des séquelles de ton enfance pourrissent ton existence actuelle, sache qu’il existe des moyens de te sortir du statut de victime. Tu as grandi et tu as la responsabilité et la liberté de choisir ou non de te faire aider.

Je ne dis pas que ce sera facile. Je dis juste que c’est possible de reprendre ton pouvoir de choisir comment vivre ta vie…

Dans tous les cas, la méditation pleine conscience peut être un soutien précieux pour surmonter le stress et l’anxiété.

Et toi, as-tu été impacté par des comportements parentaux dont tu souffres encore aujourd’hui ?

Quel lien fais-tu avec l’anxiété ou les angoisses dont tu souffres ?

 

Jean-Marc Terrel
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